BENOITE
Herbe de Saint Benoît
GEUM URBANUM
ROSACEAE
Histoire
Jadis, la benoite commune était considérée comme une plante magique associée à la magie blanche. Au Moyen Âge l’herbe du bon soldat était l’alliée des Soldats du Bon Dieu, ces moines exorcistes qui utilisaient la benoite pour chasser le diable et tous ses suppôts.
L’ancêtre de la bière, la cervoise, n’était pas aromatisée avec le houblon mais avec des rameaux de piment royal ou de rhizomes de Benoîte commune.
Utilisations alimentaires
Autrefois, on employait la racine desséchée pour remplacer le clou de girofle. Elle était utilisée comme fébrifuge, succédanée du quinquina depuis le XVIIe siècle.
Dans le nord de l’Europe, on l’utilisait pour parfumer la bière, ou le vin par macération avec des zestes d’agrumes.
Les très jeunes feuilles au printemps peuvent être ajoutées aux salades mais elles deviennent rapidement trop riches en tanins et trop astringentes. On peut en faire un vin et utiliser ses racines adventives pour aromatiser des sauces.
Propriétés médicinales
Ses feuilles et son rhizome sont astringents et vulnéraires du fait de l’huile essentielle et du tanin qu’ils contiennent, d’où ses usages traditionnels comme antihémorragique, antidiarrhéique, fébrifuge, styptique( arrête les saignements), pour soulager les maux de gorge ou les maux d’estomac.

