ARNICA
Herbe aux chutes
ARNICA MONTANA
ASTERACEAE
Protections
L’Union européenne considère Arnica montana comme « une espèce végétale d’intérêt communautaire dont le prélèvement dans la nature et l’exploitation est susceptible de faire l’objet de mesures de gestion ».
En France, les deux variétés montana et atlantica sont soumises à réglementation municipale Vosges, préfectorale Cher, Loiret, Alpes-de-Haute-Provence et Lot,départementale Cher, Loiret[ et Isère et régionale Centre, Bourgogne et Aquitaine.
En médecine traditionnelle, l’usage de l’arnica des montagnes est décrit comme anti-irritant pour le traitement de la douleur et des inflammations résultant de petits traumatismes comme les hématomes, ecchymoses, furoncles, piqûres d’insectes ou les insuffisances veineuses phlébite superficielles.
Usages en médecine vétérinaire
En phytothérapie vétérinaire, Arnicae flos est utilisé localement pour le traitement des inflammations aiguës des tendons, des articulations et des mamelles mais aussi pour le nettoyage et le traitement des blessures sans épanchements sanguins.
Contre-indications et toxicité
Arnicae flos est un emménagogue ; les capitules ne doivent donc pas être administrés aux femmes enceintes. En usage interne, l’arnica peut provoquer des céphalées, palpitations. En usage externe, un traitement avec de fortes concentrations peut engendrer de l’eczéma, de petites vésicules pouvant aller jusqu’à la nécrose.
Il est également possible de s’intoxiquer par un contact excessif avec la plante (cueillette, transport, transformation…). L’intoxication se traduit tout d’abord par des ampoules, puis des hématomes, des raideurs aux muscles, une photosensibilation

